À seulement 23 ans, Gonzague dirige l’entreprise qu’il a créée, Echasse, qui rassemble artisans, designers et entreprises à travers des collaborations pour répondre aux besoins du marché. En mettant en relation ces acteurs et en les accompagnant dans leur développement, Echasse participe à la promotion de l’artisanat français et constitue une réponse aux principaux défis de notre temps : défi environnemental, défi économique et professionnel, et défi de valorisation du patrimoine.

« Aujourd’hui en France, de nombreuses entreprises manquent de ressources artisanales ou travaillent déjà avec des artisans mais ont des difficultés à les mettre en valeur. Nous estimons qu’il existe une manière de remettre l’artisanat au goût du jour et d’en faire une véritable force pour les entreprises. »

A peine sorti de Strate, école de design parisienne reconnue, Gonzague a souhaité se lancer dans l’entreprenariat, en créant une entreprise en lien avec ce qui le fait vivre : son amour du beau. Passionné par le travail de la matière, qui demande rigueur et savoir-faire, il s’est naturellement tourné vers l’artisanat d’art.

 
« Pendant mes études de design, je me suis intéressé précisément à la problématique des artisans en France aujourd’hui. Ils sont asphyxiés par des questions administratives et peinent à trouver des contrats qui leur permettent de laisser libre cours à leur créativité. Or, je suis convaincu que nous avons besoin du savoir-faire des artisans d’un point de vue esthétique et économique. »

Cette certitude alliée à la passion qu’il nourrit depuis longtemps pour les chaussures a poussé Gonzague à s’intéresser à Manfield. Le goût du beau et de la qualité.

 
« Cela faisait 2 ans que je cherchais des mocassins. J’aiguise mon œil depuis des années en matière de souliers, ce qui me conduit en général à mettre du temps avant de trouver la paire qui me convient. Cette fois-ci, ce n’étaient pas des mocassins tendances mais intemporels que je voulais. A l’occasion d’un voyage en Italie dans le but de rencontrer des artisans pour Echasse, j’ai cherché les mocassins en question. J’ai été déçu par la mauvaise finition proposée par les ateliers, pourtant réputés. Rentré en France, une de mes collègues est venue au bureau avec des Sebago. J’ai directement été frappé par la beauté de ses mocassins et dans la foulée je me rendais chez Manfield. »

« Ma décision d’acheter chez Manfield n’a pas été motivée pour moi par le tarif ou le nom de la marque mais je voulais que mon soulier dure. J’aime porter des souliers patinés, qui racontent une histoire. Et c’est cela précisément que j’ai trouvé chez Manfield. »